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HISTOIRE DU CHEVAl

Extrait de ''HISTOIRE DU CHEVAL ''

CHEZ TOUS LES PEUPLES DE LA TERRE DEPUIS LES TEMPS LES PLUS ANCIENS JUSQU A NOS JOURS 

 

PAR EPHREIH HOUEL 

Paris 1948

 

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On est tellement habitué à juger les chevaux sur l’extérieur,  qu’ il n y a rien d’étonnant à ce qu’ on ait pris une mauvaise opinion de la race barbe, telle qu’ elle existe aujourd’hui.   En effet, pour les gens non connaisseurs ou habitués aux formes développées,   l’aspect de ces animaux justifie cette assertion que les chevaux actuels   . On ne voit pas chez eux cette conformation que le vulgaire confond avec la beauté, parce qu’elle plaît aux regards, et, on leur attribue des défectuosités, parce que sous rapports ils sont disgracieux. D’ailleurs l’exiguïté leur taille, plus apparente encore par suite de la taille grande des cavaliers qui les montent, suffirait pour les déprécier aux jeux d’une foule de personnes. C’est à l’œuvre qu’ il faut les voir pour les bien juger, et est chez eux qu’ on peut apprécier l’influence de ce mystérieux principe d’action, qu’ en physiologie on appelle l’influx nerveux, et que le vulgaire reconnaît et désigne chez animaux en disant qu’ ils ont de l’âme. Sobres ,patients, ils sont cependant en général pleins de vourageet de fonds et d’une sûreté de jambes à toute épreuve. On voit ces soi-disant rosses galoper dans des terrains où un cheval Barbe passerait difficilement au contourner ou franchir les obstacles avec une merveilleuse agilité ,et,  sous un soleil brûlant montés par de lourds cavaliers , souvent mal nourris ,   malgré cela, pendant une série de quinze, vingt et même trente jours des marches journalières de trente à quarante kilomètres, dans un pays accidenté et privé de routes , au travers des torrents et des broussailles, sur des pentes rocheuses et ravinées ,  marches qui se compliquent encore souvent de courses rapides nécessitées par les alertes ou la poursuite des ennemis. Et cependant loin d’avoir ce qu il ya de mieux dans le pays, c est à peine si, jusqu’ à présent nous avons eu le choix dans le rebut.

 Le cheval Barbe tel qu’ il existe ajour hui   et malgré les causes nombreuses qui ont contribué à sa dégénération est encore à mon avis le cheval de guerre par excellence . On pourrait désirer un peu plus de taille, mais peut être n y arriverait on qu’ au détriment de cette légèreté de cette force de cette constitution robuste de cette âme de ce qui fait en un mot, le mérite de ces chevaux. Dans tous les cas, rien ne sera plus facile à obtenir que cette augmentation de taille

 

Je n’entrerai que dans peu de détails sur l’extérieur et la conformation de ces animaux, sujet qui a déjà dû être traité avec étendue par des hommes spéciaux. Je dirai seulement que la taille varie entre un mètre quarante-cinq centimètres et un mètre cinquante-cinq centimètres ; que les formes sont sèches, anguleuses, et généralement flattent peu l’œil ; que ,néanmoins, lorsqu’ on examine ces animaux de près, on trouve que tout est combiné de manière à réunir les conditions de force, de vigueur et de légèreté. Ainsi, capacité thoracique très développée, épaules musculeuses, fortement inclinées ; avant-bras       longs et recouverts de fortes saillies musculaires, genoux large,s canons courts, tendons forts et détachés ; sabots durs et bien contournés reins droits et courts, jarrets étirés larges et plats.  

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